La Ménagère est le second volet du diptyque L’Épouse / La Ménagère, soit deux solos qui s’emparent de figures d’archétypes féminins. À l’instar du « glitch art », l’écriture chorégraphique se saisit de l’obsolescence d’une telle représentation pour aller chercher un langage fondé sur le dysfonctionnement, sur «l’erreur système». Le travail s’amorce à partir de deux objets, l’éponge et l’aspirateur qui viennent dans un premier temps sculpter la matière chorégraphique et sonore. La pièce se compose autour de relations systématiques entre le geste et le son afin d’aller dessiner un espace cloisonnant dans lequel la figure se retrouve contrainte d’évoluer. Inspirée par Sheila Rowbotham qui, dans Conscience des femmes, monde de l’homme (1973), parlait de « névrose du néant » quant au travail ménager, La Ménagère explore un processus cyclique, un contexte immuable où la répétition du geste vient dissoudre cette figure qui cherche perpétuellement à se cristalliser.
Chorégraphie, performance et scénographie : Rebecca Journo
Compositeur et musicien live : Mathieu Bonnafous
Création lumière : Florentin Crouzet-Nico et Irys Julienne
Régisseur lumière : Jules Bourret
Costume : Alya Derris
Dramaturgie et oeil extérieur : Raphaëlle Latini et Tomeo Vergès
Production La Pieuvre
Coproduction Danse Dense - Les Atelier Médicis
Projet soutenu par la Région Île-de-France dans le cadre du dispositif FoRTE – Fonds régional pour les talents émergents
Avec le soutien des Petites Scènes Ouvertes (Fr) - Collectif 12 (FR) - Les Brigittines (BE) - La Déviation (FR) - Le point Ephémère (FR) - Micadanses (FR) - Briqueterie - CDCN du Val-de-Marne (FR)